2007

Shéhérazade, dégustation nomade

En coproduction avec la Halle aux grains, scène nationale de Blois. L’histoire de deux rêveurs à la recherche de Shéhérazade dans un bac à sable.

Chez Shéhérazade, dégustation nomade, le vin ouvre l’imaginaire des deux protagonistes-buveurs-rêveurs à la recherche de Shéhérazade, femme inaccessible, dans un bac à sable qui se transformera au fur et à mesure du spectacle, en désert.  Ami et ennemi, le vin est sacralisé avec passion et désacralisé avec violence. Il est le déclencheur de la mémoire.

Dispositif

Shéhérazade est un mouvement constitué de trois espaces

L’accueil du public : vision de la yourte éclairée, devant laquelle est installée une caravane, un feu de camps. Une femme, qui joue de la clarinette. Un homme, le passeur d’un univers à l’autre.

Le ventre de la yourte : dans lequel le passeur fait pénétrer le spectateur — changement   d’ambiance — espace central, un bac à sable, château enfantin. Les spectateurs sont assis tout autour, sur des bidons. Des verres. Service.

A l’opposé de l’entrée: le bar, les acteurs, les habitudes et puis le jeu.

Derrière le bar : une porte s’ouvre sur une allée de sable de 20 m de long, éclairée de braseros, que le spectateur est invité à emprunter par les acteurs. Au bout, une dune, une table haute, nappe blanche, lumière douche. Sur la table 33 verres de vins, rouge, pour la route… La femme joue de la clarinette.

Shéhérazade est un écrin où le spectateur invente ses propres images au travers du jeu et du parcours que nous lui proposons. Un univers servi par les textes de Le Clézio et d’Omar Kayyam.

Shéhérazade s’ouvre comme un écrin, pour 33 personnes, 33 minutes, 3 fois par soirée, et se referme après la dune… dans la nuit.